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Transcript

Les Misérables

1. Victor Hugo

4. L'affiche des Misérables 1958

2. Un roman... un succès

3. Un roman, des films, des succès

Le 15 mai 1862, avant six heures du matin, une foule compacte encombrait la rue de Seine devant un magasin encore fermé : elle grossissait sans cesse et l'attente la rendait bruyante et même tumultueuse […] Le magasin qu'on voulait assiéger était bien inoffensif : on n'y vendait que des livres. C'était la librairie Pagnerre. […] A six heures et demie, on descendit pour essayer d'ouvrir la porte du magasin, mais la pression de la foule rendait l'opération difficile. Enfin, au bout de quelques minutes, on ouvrit. Le spectacle qui s'offrait aux visiteurs était assez imposant. Des piles nombreuses de livres s'élevaient du plancher au plafond, menaçant de faire crouler le sol ; 48000 volumes étaient entassés en pyramides? C'étaient les seconde et troisième parties du roman Les Misérables (Cosette et Marius). Le succès de la première partie (Fantine), parue le 3 avril, avait été si grand que les demandes étaient venues de toutes parts. G. Simon, « Les Origines des Misérables », dans la Revue de Paris, 1862

Tant qu’il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, et compliquant d’une fatalité humaine la destinée qui est divine ; tant que les trois problèmes du siècle, la dégradation de l’homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l’atrophie de l’enfant par la nuit, ne seront pas résolus ; tant que, dans de certaines régions, l’asphyxie sociale sera possible ; en d’autres termes, et à un point de vue plus étendu encore, tant qu’il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles.Hauteville-House, 1862.

un jugement défavorable

la chute, le déclin, la misère

Habitudes de vie

le destin qui est inévitable

l'affaiblissement, la destruction

le travail ouvrier

le fait de dépérir, de ne pas grandir

la paralysie