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Le choix d’Alain Berenboom : Les douze balles dans la peau de Samuel Hawley d’Hannah Tinti.> Alain Berenboom est un avocat et écrivain belge. Il est aussi chroniqueur au journal Le Soir. Après son premier roman La position du missionnaire roux (1990, Editions Le Cri), il a publié 14 ouvrages. Son dernier livre, une enquête policière intitulée Hong Kong Blues, est sorti en janvier 2017. Il a reçu le Prix Victor Rossel en 2013 - prix littéraire belge prestigieux - pour « Monsieur Optimiste » (Editions Genèse) qui a ensuite été adapté au théâtre. A cette occasion, il était venu parler de cet ouvrage sur TV5MONDE. « Le livre que je vous propose est signé Hannah Tinti. Son roman (traduit de l'américain) s'intitule Les douze balles dans la peau de Samuel Hawley (Gallimard).Il est paru il y a quelques semaines, juste pour les vacances d'été. Quelle superbe initiative de l'éditeur ! Car c'est le genre de bouquin qui vous prend comme une drogue et qu'on ne lâche plus, canicule ou pluie, jour ou nuit. Faut dire que l'histoire de chacune des douze balles que Samuel Hawley a reçues dans la peau forme chaque fois un long chapitre, douze romans dans le roman, picaresques, détonnants (surtout qu'on tire beaucoup et pas avec du petit plomb), drôles et tragiques à la fois. Autour de ces chapitres, se tisse le fil rouge du livre, l'histoire de Samuel Hawley et de son ado, la redoutable Loo, garçon manqué, violente et poétique, qui partage avec son père un amour immodéré des armes à feu. Contrairement à ce que ce résumé pourrait laisser penser, c'est avant tout une sublime histoire d'amour. Hawley, demi-voyou, et romantique aventurier, sait émouvoir et provoquer. Il ne s'est jamais remis de la mort de la belle Lily, la passion de sa vie. C'est un livre qu'on peut lire à douze ans comme à quatre-vingts et qui réconcilie vraiment avec l'intensité de la vie en ces temps funèbres.Comme dans tous les grands romans, on rit, on pleure, on tremble, et on l'offre même à son meilleur ennemi sur le quai de la gare ou sur le pont du transatlantique. » >> Alain Berenboom était l'invité de notre émission Le Bar de l’Europe, le 2 avril 2017.

Le choix d’Alain Borer : Le Courage qu’il faut aux rivières d’Emmanuelle Favier (Albin Michel). > Poète, Alain Borer est aussi critique d’art, essayiste, romancier,… et grand connaisseur de l’oeuvre d’Arthur Rimbaud. Son dernier ouvrage De quel amour blesséeRéflexions sur la langue française (Gallimard, 2014) a reçu le Prix François Mauriac et le Grand Prix Deluen de l'Académie française en 2015. Dans cet ouvrage, il considère que la langue française n'est pas en expansion mais plutôt en voie de disparition. « Un roman idéal d’été ? Celui qui fait tout le travail pour le lecteur : tout d’abord il l’emmène. À peine ouvrez-vous Le Courage qu’il faut aux rivières (Albin Michel) d’Emmanuelle Favier qu’il ne vous lâche plus. Vous marchez tout l'été dans les campagnes âpres et sauvages d’Albanie. Un premier roman ? La jeune romancière vous décrit tout comme un Faulkner madré : les quatre sens en éveil constamment. Odeurs des « vapeurs d’alcool qui s’achèvent ». Sons : « claquements de semelles sur le goudron. » Image : « sa main glissa jusqu'au pubis, joua un peu avec les poils, aventura un doigt entre les lèvres ». Attention : vous marchez dans les pas d’une vierge jurée. L’une de ces femmes énigmatiques qui ont fait serment de renoncer à leur condition de femme. Mais que peut-on contre la force obscure et lente du désir de devenir soi-même ? Ce roman est un rapt : emportés dans la beauté de la langue, nous tombons dans une intimité abyssale, et pas moyen d’échapper à cette marche lente vers la renaissance. >> A revoir son interview sur TV5MONDE pour la sortie de son dernier livre De quel amour blessée. Réflexions sur la langue française.

Le choix d’Henriette Walter : Au bonheur des fautes de Muriel Gilbert (La librairie Vuibert, Paris, 2017). > Linguiste et professeure de phonologie, Henriette Walter est membre du Conseil Supérieur de la langue française ainsi que du Conseil International de la Langue Française. Cette amoureuse des mots et des lettres est Officier de la Légion d'Honneur Commandeur des Arts et Lettres. Elle est l'auteure de L'aventure des mots français venus d'ailleurs (Edition Laffont). « Un après-midi ou une après-midi ? Un obélisque ou une ? Une oasis ou un ? Et doit-on écrire balade ou ballade ? Les réponses à ces questions sur la norme à respecter en français se trouvent dans des ouvrages très sérieux… et qui se prennent au sérieux. Mais si l'on veut s'assurer sans "se prendre la tête" qu'un après-midi est aussi correct qu'une après-midi - Cf la phrase attribuée à Vaugelas, sur son lit de mort : "je m'en vais ou je m'en vas… l'un et l'autre se dit ou se disent" - , ou qu'obélisque est du masculin et oasis du féminin, une solution : parcourir sans se presser les pages de cet ouvrage, qui vous renseignera aussi sur la balade, qui est une promenade, et la ballade, qui est une musique. On entrera par la même occasion dans les coulisses de la rédaction d'un grand journal, pour y vivre les délices et les affres d'une correctrice amoureuse des mots.Voilà un livre écrit en toute liberté, érudit sans ostentation, et où les néologismes sont foison. Mais attention ! Ces formes inattendues peuvent surprendre, amuser ou énerver : des ingrédients rêvés pour s'instruire tout en s'amusant sur la plage sans se préoccuper du temps qui passe.>> A revoir son interview sur TV5MONDE à l’occasion de la sortie de son ouvrage L’aventure des mots français venus d’ailleurs.

Le choix de Marie Laberge : Les Bottes suédoises d’Henning Mankell (Editions Seuil).> Romancière, dramaturge, comédienne et metteuse en scène québécoise, Marie Laberge a aussi écrit une chanson pour Céline Dion en 2006 intitulée « Le Temps qui compte ». Sa trilogie « Le Goût du bonheur » a rencontré un beau succès auprès des lecteurs. Sur TV5MONDE, elle était venue parler de son dernier livre : Le poids des ombres (Stock). « Un médecin vieillissant qui habite seul sur une île d'Islande est réveillé en pleine nuit par l'incendie de sa maison. Il s'installera temporairement dans une minuscule caravane qui le garde plus ou moins à l'abri, les intempéries ayant tendance à secouer son toit. Il cherchera le (ou la) responsable de cet incendie criminel, la police en venant même à le soupçonner d'en être l'auteur. Quand il se rend en ville, c'est au moyen d'un bateau conduit par un vieil ami hypocondriaque qui se fait payer en services médicaux. Il s'y rend plus souvent pour rencontrer des gens qui peuvent l'éclairer dans son enquête. Il y fait ses courses, visite des connaissances et essaie aussi de se procurer des bottes comme il en possédait avant l'incendie, des bottes fabriquées non pas en Chine, mais en Suède, comme dans le temps où les choses étaient fabriquées avec un soin minutieux et avec une certaine fierté. Ces bottes impossibles à obtenir de nos jours.Sorte d'allégorie sur la vie et le courage, sur la curiosité et le détachement, sur le fantasme de l'amour et le désir qui jamais ne s'altère, c'est un livre puissant qui prend des chemins apparemment anodins pour dire des choses profondes sans jamais avoir l'air d'y toucher ou de s'appesantir.Dernier roman d’Henning Mankell, c'est une ode à la vie, malgré ses vicissitudes, malgré ses déceptions, à commencer par celles que l'âge apporte.Voilà un livre d'une grande beauté et d'une profondeur nostalgique difficile à décrire. Quand on sait que Mankell l'écrivait tout en se sachant condamné par un cancer, c'est d'autant plus poignant. L'économie des effets, la simplicité apparente de la quête du personnage principal, la douleur que les deuils du vieillissement implique, la force inouïe de la vie qui s'en dégage sont autant de raisons d'y plonger. Je le lisais la gorge serrée, le cœur brisé, sachant que c'était le dernier livre de cet immense écrivain.Une lecture d'été? Il y a des lecteurs qui profitent de l'été pour se plonger dans des ouvrages plus ardus puisqu'ils ont le temps. Et d'autres qui feuillettent des œuvres qui ont de la légèreté. J'avoue ne pas avoir la lecture saisonnière... Le temps étant si souvent compté. Lire est avant tout un moment privilégié que l'on passe avec les mots et l'univers d'un écrivain, ces mots qui nous précipitent au cœur de nous-mêmes alors que l'on croyait se distraire ou même s'éloigner de nos préoccupations. Il y a des livres faits pour nous parler en tout temps, et ce sont ceux que je privilégie, quelle que soit la saison. »

Le choix d’Andreï Kourkov : Le Dernier amour du lieutenant Petrescu de Vladimir Lortchenkov (Edition Agullo).> Ecrivain ukrainien, Andreï Kourkov parle russe et français entre autres langues… Publié en 1996, son premier roman Le Pingouin lui apporte un large succès. Il y raconte la vie d’un journaliste qui vit à Kiev avec un pingouin… et qui se retrouve embauché comme rédacteur de nécrologies. A travers ce personnage, Andreï Kourkov emmène son lecteur dans l’Ukraine contemporaine. En 2014, il avait publié Journal de Maïdan (Éditions Liana Levi) sur la crise ukrainienne. « Le livre que je veux recommander comme lecture d’été, c‘est Le Dernier amour du lieutenant Petrescu par Vladimir Lortchenkov.En voici le résumé de la maison d'édition Agullo: "Le bruit court qu'Oussama Ben Laden se cache des services secrets américains dans le pays le plus méconnu au monde: la Moldavie! Tanase, le chef du KGB local, a bien l'intention de mettre la main dessus pour satisfaire ses ambitions. Alors quand le nom d'un certain Petrescu surgit au cours de l'enquête, il met en place la surveillance du seul Petrescu qu'il connaisse: un jeune lieutenant des services secrets. Ignorant tout des soupçons qui pèsent sur lui, Petrescu fréquente tous les jours un restaurant tenu par des Arabes, dont un des employés se prénomme justement Oussama. Coïncidence étrange ou véritable complot visant à instaurer une république islamiste en Moldavie?"J’adore l’humour noir et les histoires drôles et ça c’est un exemple excellent de cette sorte de littérature !Pourquoi est-ce une lecture d’été ? Ce roman, on peut le lire facilement quand il fait chaud, bien sûr avec un verre de gin-tonic et beaucoup de glaçons. Normalement le gin-tonic accompagne très bien les romans d’espions, mais comme ce roman est aussi proche des romans d’espionnage ça marchera aussi très bien. »>> A revoir l’interview d’Andreï Kourkov sur TV5MONDE à propos de la couverture médiatique des événements de la place Maïdan.

Le choix de Jake Lamar : Flic ou caillera de Rachid Santaki (Edition du Masque).> Cet auteur américain qui vit en France, a déjà publié six romans ainsi qu’un récit autobiographique et des essais. En 2006, Jake Lamar a reçu le Grand Prix du Roman Noir Etranger au festival de Cognac (France) pour son premier roman Nous avions un rêve (Editions Rivages thriller). Il dépeint dans ce livre une Amérique « future » mais finalement très présente, rongée par la haine et l’intolérance où Noirs et Blancs entretiennent des rapports conflictuels. Son dernier ouvrage, publié en 2014, s’intitule Postérité. « Pour beaucoup de lecteurs, l'été est le moment du polar. Moi, j'adore les policiers qui emploient cette forme divertissante pour explorer des questions sociales et politiques. Le livre de Rachid Santaki, publié en 2013, est un modèle magnifique de ce genre de roman noir.De la première à la dernière page, l'action est haletante.L'histoire se déroule à Saint-Denis pendant les émeutes de 2005. Il y a trois personnages principaux : une jeune policière Najet Iker qui est, selon ses propres mots, "la fille d'un flic et d'une pute camée"; Saïd Bensama, le caïd de la drogue à Saint-Denis, décrit comme une "crapule sans scrupule"; et Mehdi Bassi, un artiste-graffeur de 22 ans.Au delà d'une intrigue époustouflante, Flic ou caillera propose une espèce de radiographie de la banlieue parisienne. En tant qu'Américain à Paris, j'ai trouvé ce livre vraiment révélateur, même sur l'argot. Heureusement, le roman contient un glossaire ! »>> A revoir, l’interview de Jake Lamar sur TV5MONDE lorsqu’il était venu commenter l’élection de Donald Trump.

Le choix d’Abdellah Taïa, Apatride de Shumona Sinha (Editions L'Olivier) > Abdellah Taïa a publié plusieurs romans aux Editions du Seuil, traduits en Europe et aux Etats-Unis : L'Armée du Salut (2006), Une mélancolie arabe (2008), Le Jour du Roi pour lequel il a reçu le Prix de Flore 2010, Infidèles (2012), Un pays pour mourir (2015) et Celui qui est digne d'être aimé (janvier 2017). Il a réalisé en 2014 son premier film, L'Armée du Salut, d'après son roman éponyme. Né au Maroc, il vit en France depuis 1999. « Deux femmes Indiennes. L'une à Paris : Esha. L'autre en Inde, du côté de Calcutta : Mina. Elles luttent dans ce monde brutal pour une existence digne. Mais ici comme là-bas, on n'aime toujours pas les femmes et on ne cesse de s'acharner sur elles. C'est un livre très fort qui dit le monde d'aujourd'hui. Un livre parfois romantique et très souvent politique, critique. La langue de Shimona Sinha est envoûtante. On rêve, on erre, on pleure et, au final, on met le feu. Parce que tout simplement ce livre nous remet les yeux et le coeur à la bonne place. L'été ne peut pas être synonyme de futilité. L'été c'est vivre encore plus intensément le monde. "Apatride" contribuera à augmenter l'intensité de votre été. » > Revoir l'interview d' Abdellah Taïa dans notre magazine "Maghreb Orient Express" à l'occasion de la sortie de son livre Celui qui est digne d'être aimé.

Le choix de Kaouther Adimi : Jours Barbares de William Finnegan (Editions du Sous-sol, Prix Pulitzer 2016).> Kaouther Adimi a publié son premier roman, L’Envers des autres en 2011 (Actes Sud). Tout d'abord sorti en Algérie aux éditions Barzakh, il a obtenu le prix de la Vocation. Dans son dernier roman paru en 2016, Des pierres dans ma poche (Editions du Seuil), elle fait le récit intimiste d'une jeune Algérienne vivant à Paris. Elle était venue en parler sur le plateau de notre magazine "Maghreb Orient Express". « Jours Barbares est le récit autobiographique de William Finnegan, reporter de guerre pour le New Yorker. L'histoire commence en 1966 avec l'installation de la famille Finnegan à Honolulu. William, alors en quatrième, est excité par cette nouvelle vie. L'adolescent est passionné de surf et Hawaï est le lieu où "tous les surfeurs (…) y passaient le plus clair de leur vie imaginaire, que cela leur plût ou non." Jours Barbares est plus qu'un récit sur la passion du surf : c'est l'histoire d'une épopée, la quête d'un homme qui arpente la planète à la recherche des meilleures vagues. Cet été, il faudra planter son parasol face à la mer et plonger dans Jours Barbares qui vient de recevoir le premier prix America.»

Le choix de Florian Eglin : Le Seigneur des porcheries de Tristan Egolf (Gallimard). > Le Genevois Florian Eglin est l'auteur d'une trilogie dont le dernier tome intitulé Solal Aronowicz, Holocauste a été publié en 2015. Il plonge le lecteur dans un club de gentlemen à Genève où officie son héros, ou plutôt anti-héros Solal Aronowicz. (Revoir son interview sur TV5MONDE). Dans son quatrième roman Ciao connard (Edition La Grande ourse, 2016), un roman noir, deux hommes conversent enfermés dans une cave alors que l'un torture l'autre avec un stylo plume... « Une lecture d'été ? Disons que tout dépend de ce qu'on veut en faire, de son été. L'été, c'est la saison propice au laisser-aller, à la détente, au Long Island Iced Tea en terrasse. Et c'est bien. Personne n'ira cracher sur ce tableau-là, car il est chic. Toutefois, on peut aussi profiter des grandes chaleurs pour se rabattre à l'ombre fraîche des bouquinistes. Y dénicher la perle rare. Le livre culte. L'oeuvre qui importe. C'est Le Seigneur des porcheries.Quel titre déjà ! Tristan Egolf l'a écrit. D'abord le mythe comme une gangue dorée autour du texte. Egolf, américain né en Espagne, présente ce manuscrit outre-Atlantique d'éditeur en éditeur. Refus sur refus. Plus de septante. Et puis alors, le séjour à Paris. Là, c'est la fille de Patrick Modiano qui découvre le bonhomme, son texte fabuleux. Le livre est publié directement en traduction française chez Gallimard. Retour aux États-Unis, succès monstre... Je ne vous dirai pas de quoi il retourne, dans ces pages-là, sinon qu'il s'agit de choses cruciales. La vie, la mort, les ordures, je pèse mes mots, le rejet, un héros, la cité, son engloutissement final. C'est mythique, c'est pathétique. C'est surtout une lecture d'été que vous n'oublierez pas. Au fait, Egolf s'est envoyé ad patres, il n'a écrit que trois livres. Savourez. »

Le choix de Romain Puértolas : Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates d’Annie Barrows, Mary Ann Shaffer (Edition NiL). > DJ, compositeur, professeur de langues, traducteur-interprète, steward, nettoyeur de machines à sous, employé de navigation aérienne et lieutenant de police, Romain Puértolas a eu plusieurs vies en une. En 41 ans, il a vécu dans trois pays (France, Espagne, Angleterre). Le voyage tient d’ailleurs une place privilégiée dans ses romans. Son premier livre L’Extraordinaire voyage du Fakir coincé dans une armoire Ikea est vite devenu un succès de librairie et est actuellement adapté au cinéma. Il a aussi publié Re-vive l’empereur. Son dernier ouvrage s’intitule Tout un été sans Facebook (Edition Le Dillettante). "Gros coup de coeur de l'été pour moi : Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates (Annie Barrows, Mary Ann Shaffer). Pour moi, l'un des meilleurs titres de la littérature mondiale. Celui-là, j'aurais bien aimé le trouver ! (et même celui de son deuxième roman, Le secret de la manufacture de chaussettes usagées, TITRE GRANDIOSE)Je sais, ce roman a été un grand succès il y a quelques années et j'arrive un peu en retard, mais j'ai fini par craquer. Je déteste le style épistolaire et c'est ce qui m'a rebuté. J'ai bien fait de franchir le pas car j'ai adoré et le style épistolaire ne m'a finalement pas gêné.C’est l’histoire de Juliet, une écrivaine anglaise à la recherche d'inspiration pour un nouveau roman. Elle la trouvera dans la lettre d'un membre d'un club de lecture assez original résidant sur une île au large de la Normandie. Après avoir échangé plusieurs lettres avec les gens du village, elle décide de partir sur l'île. Elle trouve l'inspiration pour son roman et rencontre même l'amour...Je le recommande parce qu'il se dévore, parce que c'est un livre sur les livres et le monde de l'édition, sur la vie d'une écrivaine. C’est une lecture d’été idéale parce que je crois que ça se passe en été en plus ! En tous cas, le fait que l'action se passe en majorité sur une île donne déjà un air de vacances et d'été."