Want to make creations as awesome as this one?

Transcript

Les 10 commandements de la vidéo pédagogique

Version 1.0Comme toute proposition, cette version est criticable...

Nicolas Olivier - edmustech.fr - @edmustech

Apps ?

Quelles apps ? La liste des apps permettant la réalisation de capsules est longue comme le bras. Si je devais me limiter à deux outils, je pencherais pour un outil permettant de faire le canevas et un éditeur vidéo. Adobe Spark Video qui est maintenant quasi multi plateforme (iOS, window et mac via Chrome) permettra de créer le canevas principal. Il faudra ensuite utiliser un logiciel de montage vidéo afin de rythmer le montage, de couper les temps morts, accélérer les transitions si besoin...Pour ce type de logiciels.apps, je recommande la consultation des sites de Ticeman pour trouver les outils adaptés à votre configuration. Citons malgré tout iMovie pour iOS, Video Pad sur Android, Movie Maker sur Windows - par exemple. Pléthore de tutos accompagnent l'usage de ces apps.

Capsule vidéo pédagogique

10 commandements

Prof esseur

Scénario / But

Avant toute chose, distinguons deux catégories de capsules : la notion et la situation déclenchante....(cette partie est plus longue que les autres, n'ayez crainte)Pour qui ?Le public à qui l'on s'adresse détermine la façon dont on va s'exprimer. Le niveau de langage, les termes employés doivent être soigneusement choisis pour permettre à tous de comprendre notre propos. Inclure un mot soutenu ou un terme de vocabulaire n'étant pas encore abordé peut apporter de la confusion chez l'apprenant.Toutes ces conditions influeront sur le scénario.Dans quel but ?Le but pédagogique d'une capsule va influer sur le scénario. Si la vidéo a pour but d'introduire une notion, comme une découverte, le scénario sera différent d'une capsule qui cherche à approfondir ou décliner plusieurs traits d'une même notion ou bien encore, une capsule dont le but et de résumer un chapitre. Enfin, une capsule qui aura pour but de déclencher une situation d'apprentissage, aura là encore un scénario différent. Il faut donc bien déterminer le but de la capsule afin de se circonscrire à son but et ne pas empiéter sur d'autres types de capsules.A quel moment ?La capsule peut être utilisée en amont du chapitre d'enseignement mais cela occulte toute recherche, expérience, tâtonnement de la part de l'élève. A moins que la capsule soit utilisée comme élément déclencheur, suscitant questions et expériences.La capsule notion peut être utilisée pour formaliser la notion après avoir tâtonné, mais également pour révision, remédiation et enfin être crée par les élèves tel un chef d'oeuvre.Scénario / planPlusieurs solutions existent pour établir le scénario. Toutefois, on observe des schémas relativement communs. Pour en citer quelques uns :

  • La capsule de cours
- Présentation directe de la notion - Citation d'un exemple ou de plusieurs - Conclusion résumés. Certains enseignants utilisent des formules telles que "Je retiens que..."
  • La situation impliquant l'émergence de la notion
    Ici, on part de l'expérience, d'un exemple, d'un constat, pour aller vers la notion OU on part du constat, de l'expérience pour induire une situation déclenchante pour l'apprentissage. Dans ce cas, la capsule n'a pas vocation à être un objet d'apprentissage mais un objet déclencheur. On pourra donc détailler le cadre dans lequel les élèves devront évoluer (exemple).

      1 notion / capsule

      Une notion par capsuleD'une façon générale, il est préférable de n'inclure qu'une notion dans la vidéo pédagogique. Néanmoins, selon le public cible, on pourra développer une notion sous toutes (ou certaines) de ses formes.

      +/- 2 min

      La règle des 2 minutes La règle des deux minutes contraint à se limiter dans les explications. Selon le but de la capsule, on s'efforcera de n'expliciter que les éléments essentiels. Tout doit être pensé minutieusement pour gagner du temps : transitions, durée d'affichage, texte (prononcé ou écrit) évidemment... Notons que selon le type de notion abordé, la règle des 2 minutes ne peut pas toujours s'appliquer. Il sera opportun d'adapter en fonction des situations. Néanmoins, se rompre à cet exercice peut être un défi créateur. Pour exemple, François Jourde expose des concepts philosophiques dans des vidéos d'une trentaine de secondes tandis que @davidlemusico expose en "Une minute chrono" des tutoriels.

      Attrait visuel

      Attrait visuel Pour l'image comme la vidéo, les deux médias doivent attirer le regard. Cela ne signifie pas forcément que l'on doit animer de façon excessive l'écran que l'apprenant consulte, mais il est fortement conseillé d'adopter des réflexes visuels séduisants. Séduisants mais aussi épurés. Plus il y a d'informations à l'écran plus l'information principale est noyée. Mieux vaut donc mettre un ou deux mots accompagnés d'une image ou d'une icône (banque d'icônes) pour ensuite changer de diapo et aborder un autre élément. En fin de capsule, on pourra résumer l'ensemble. Il faudra donc éviter de faire apparaitre point par point les éléments détaillant une notion et surtout proscrire la rédaction de phrases complètes. Car l'apprenant qui consulte la vidéo devra faire un choix entre la lecture et l'écoute... Un point important : outre la nécessité d'utiliser vos propres images ou des images libres de droits, il est indispensable d'utiliser des supports visuels de qualité. Optez pour des images "grandes tailles" dans la recherche Google plutôt qu'une "vulgaire" capture d'écran qui sera plus que moche dans une vidéo HD... Exemples de visuels : - Nicolas Martello a adopté un type de présentation fixe en ne présentant qu''une diapo par notion présentée dans son dictionnaire des notions musicales. Des apparitions viennent compléter l'information mais l'ensemble est quasi-statique. - François Lamoureux a adopté un style commun à toutes les diapos mais change de diapo ou annote ses diapos au gré des besoins d'une explication.

      Sérieux ou théatral ?

      Sérieux ou théâtral ? A l'instar des Youtubeurs il est possible d'adopter un jeu d'acteur dans ses capsules. Cela n'est pas une obligation mais dans tous les cas, il ne faut pas oublier le contenu. D'expérience, les vidéos incluant un jeu d'acteur récoltent un franc succès mais nécessitent la répétition du visionnage pour saisir la profondeur pédagogique ;-). Cela étant dit, les apprenants y reviennent plus facilement qu'une capsule "sérieuse". Exemple de capsule incluant du théâtral.

      Voix / son / musique

      Le péché mignon d'un grand nombre de capsules.... Voix Prise de son Musique

      Montage vidéo rythmé

      Montage vidéo Tout ce qui est temps d'attente est occasion de regarder son smartphone et son statut Facebook (côté apprenant). L'intérêt de la capsule est la possibilité de pouvoir revoir, revenir en arrière, mettre pause. On notera au passage que même si cela parait évident, il est opportun de rappeler ces possibilités aux auditeurs des capsules. De fait, le rythme peut être soutenu (ou pas). On peut parler vite ou laisser peu de respiration. Les respiration peuvent même, pour certaines, être coupées au montage si l'on veut enchainer les éléments les uns après les autres. Les transitions d'une diapo à l'autre gagnent à être succinctes et accompagnées d'un petit bruitage pour susciter l'attention...visuelle. Une flèche qui apparait accompagnée d'un petit sweeep éveille l'ouïe et la vue veut savoir quel est l'indicateur visuel accompagnant cette "notification" sonore. Au sujet du débit vocal, ce n'est pas non plus une course mais il faut garder en tête l'idée de la dynamique et d'un rythme qui avance, plutôt qu'une perte de souffle et des pauses trop longues. Utiliser les bruitages comme cité est une façon de faire une pause vocale pour mettre le focus sur le pointage d'un élément (pointage auditif et visuel donc). Une fois encore, il faut adapter cela au contexte et savoir utiliser le silence, le débit vocal et les bruitages lorsque ceux-ci sont nécessaires. Dans tous les cas, penser/planifier le silence, les respirations, les sons et les phases de débit ininterrompues sont les ingrédients permettant de créer un scénario vivant afin de rythmer le montage. Les meilleurs exemples sont surement les vidéos de Youtubeurs (Norman, Cyprien, Squeezie). Tous ont une façon bien à eux de parler et vous noterez qu'ils n'inspirent qu'à de rares exceptions (sauf effet théatral). Tout est coupé au montage !

      Partage / accessible

      Partage / Export Avant le partage il y a l'export ! Exporter dans la meilleure qualité possible. Les lecteurs adaptent la qualité à l'écran qui lit la vidéo. En ce qui concerne le partage, a vidéo se destine à priori à deux catégories de public : des apprenants, la communauté éducative. Ce qui prévaut est l"accessibilité de vitre contenu. Si votre ENT est excellent, déposez y la vidéo. S'il est défaillant, déposez les vidéo sur une plateforme. Le choix des plateformes dépend u niveau de diffusion que l'on vise. Pour une diffusion limitée (et intégrable par un iFrame, dans un ENT), on peut utiliser Google Drive. Pour une diffusion massive, on privilégiera les plateformes que sont youtube et Viméo.

      Evaluation

      L'évaluation est surement la partie de la capsule dont on parle le moins. Sous ce terme évaluation je parle de la mesure de l'efficacité de la capsule, je ne parle pas de la façon dont on suit la consultation de la vidéo. Publier oui mais...pas de suite ! Dans l'idéal, une fois la capsule faite, il faudrait prendre quelques heures voire jours pour décanter et la consulter avec un regard frais. Cela est paradoxal avec les vies que nous menons, je suis le premier à m'empresser d'uploader ma vidéo une fois terminée. Toutefois, cette frénésie qui accompagne la finalisation d'une vidéo affecte sérieusement la lucidité et le jugement de la capsule. Prendre son temps est un conseil à suivre pour éviter LA faute d'orthographe ou LA liaison qu'il ne fallait pas faire... faites ce que je dis mais pas ce que je fais en somme... Consultation par un ou plusieurs tiers Montrer son oeuvre à un tiers permet de se détacher de sa progéniture et d'accepter que quelqu'un d'autre la juge. S'il s'agit d'un élève, il n'y a pas la même crainte qu'un adulte. Avoir ces deux regards externes et différents est une bonne façon d'avoir un retour constructif sur la production. Par ailleurs, si vous avez la chance de travailler avec un groupe de collègues, leur communiquer la capsule de façon virtuelle (je veux dire par les réseaux numériques) apporte encore un autre regard, mais cette fois, d'experts. Tester avec une classe Dans la mesure du possible, avant de déployer à une centaine d'élève une capsule, il est pertinent de la tester avec une classe. Observer les réactions pendant la consultation. Avoir une autre écoute aussi, car nous sommes dans un autre contexte. Une fois ces étapes réalisées, on prend souvent conscience des éléments à corriger. Si la force est avec nous, il est toujours temps de modifier les éléments qui méritent des ajustements. Le mot de la fin Cela étant dit, peut-on être totalement satisfait d'une capsule ? Rappelons nous que nous sommes enseignants et non vidéastes, scénariste, monteur, ingénieur du son, designer ! Notre métier est la pédagogie, l'enseignement ! La capsule doit avant tout être le témoin de ces compétences. Choisir ses mots, ses illustrations fait partie de notre métier. Finalement, des apps, disons-le, formidables nous facilitent l'accès à la création numérique et à la mise en voix et en images de ce que nous savons faire, c'est à dire susciter l'intérêt, l'envie d'apprendre. Envisager la capsule ainsi me semble être le fil conducteur à avoir en tête.

      Voix / son / musique -> soignés

      Voix / son / musique Le péché mignon d'un grand nombre de capsules.... Voix La diction, l'intonation, le débit, l'articulation, sont autant de composantes à prendre en compte. Que l'on adopte un rythme rapide ou non, l'intelligibilité du propos est primordiale. Certains ont besoin d'écrire tout ce qu'ils vont dire. Penser malgré tout à jouer ce texte. Un texte destiné à être parlé n'est pas un texte destiné à être écrit. il faut donc écrire en pensant à la façon dont ce sera prononcé. Une voix pleine (non chuchotée) a plus de chance de passer dans l'enregistrement qu'une voix non timbrée. Il faut tout faire pour éviter la monotonie sonore. Moduler l'intonation, la hauteur, permet de donner vie au discours. Enfin, dans la mesure du possible, on peut faire intervenir plusieurs (deux) interlocuteurs. Une voix féminine et une masculine, par exemple, auxquels on associe un rôle précis. Prise de son Par pitié prenez soin de la qualité sonore !!!!! Enregistrer dans un endroit calme. Préférer une pièce de taille moyenne (chambre). Essayer de réaliser toutes les prises audio au même moment, dans la même pièce, avec le même micro, dans la même position. Tout enregistrement supplémentaire ne sera jamais exactement pareil. D'où l'importance de préparer son texte en amont, au risque d'avoir des enregistrements vocaux différents les uns les autres créant un manque d'égalisation sonore. Les micros natifs des ordinateurs et les kits mains libres sont de façon générale, mauvais. Mais si l'on ne dispose que de ces matériaux... Voici malgré tout quelques références : Blue Yeti, iRig Mic Voice, iRig Mic HD, iRig Mic Lav, iQ5 (que pour iOS), iRig Mic studio. Musique Doit-il y avoir de la musique ou non ? C'est un débat. On peut aussi en mettre ponctuellement, lors des transitions, des changements de section, en intro, en fin. Il faut tester et observer si cela nuit à l'intelligibilité du discours. On peut aussi mettre une musique de fond et l'arrêter lorsque l'on veut focaliser l'attention sonore sur un mot ou une phrase précise. En tous les cas, si musique il y a, veiller à ce que son volume n'outrepasse pas la voix !! Pour terminer, les apps proposent en général de la musique libre de droit, veiller à ce point, c'est important.

      Evaluation

      L'évaluation est surement la partie de la capsule dont on parle le moins. Sous ce terme évaluation je parle de la mesure de l'efficacité de la capsule, je ne parle pas de la façon dont on suit la consultation de la vidéo. Publier oui mais...pas de suite ! Dans l'idéal, une fois la capsule faite, il faudrait prendre quelques heures voire jours pour décanter et la consulter avec un regard frais. Cela est paradoxal avec les vies que nous menons, je suis le premier à m'empresser d'uploader ma vidéo une fois terminée. Toutefois, cette frénésie qui accompagne la finalisation d'une vidéo affecte sérieusement la lucidité et le jugement de la capsule. Prendre son temps est un conseil à suivre pour éviter LA faute d'orthographe ou LA liaison qu'il ne fallait pas faire... faites ce que je dis mais pas ce que je fais en somme... Consultation par un ou plusieurs tiers Montrer son oeuvre à un tiers permet de se détacher de sa progéniture et d'accepter que quelqu'un d'autre la juge. S'il s'agit d'un élève, il n'y a pas la même crainte qu'un adulte. Avoir ces deux regards externes et différents est une bonne façon d'avoir un retour constructif sur la production. Par ailleurs, si vous avez la chance de travailler avec un groupe de collègues, leur communiquer la capsule de façon virtuelle (je veux dire par les réseaux numériques) apporte encore un autre regard, mais cette fois, d'experts. Tester avec une classe Dans la mesure du possible, avant de déployer à une centaine d'élève une capsule, il est pertinent de la tester avec une classe. Observer les réactions pendant la consultation. Avoir une autre écoute aussi, car nous sommes dans un autre contexte. Une fois ces étapes réalisées, on prend souvent conscience des éléments à corriger. Si la force est avec nous, il est toujours temps de modifier les éléments qui méritent des ajustements. Le mot de la fin Cela étant dit, peut-on être totalement satisfait d'une capsule ? Rappelons nous que nous sommes enseignants et non vidéastes, scénariste, monteur, ingénieur du son, designer ! Notre métier est la pédagogie, l'enseignement ! La capsule doit avant tout être le témoin de ces compétences. Choisir ses mots, ses illustrations fait partie de notre métier. Finalement, des apps, disons-le, formidables nous facilitent l'accès à la création numérique et à la mise en voix et en images de ce que nous savons faire, c'est à dire susciter l'intérêt, l'envie d'apprendre. Envisager la capsule ainsi me semble être le fil conducteur à avoir en tête.

      Evaluation

      Evaluer... L'évaluation est surement la partie de la capsule dont on parle le moins. Sous ce terme évaluation je parle de la mesure de l'efficacité de la capsule, je ne parle pas de la façon dont on suit la consultation de la vidéo. Publier oui mais...pas de suite ! Dans l'idéal, une fois la capsule faite, il faudrait prendre quelques heures voire jours pour décanter et la consulter avec un regard frais. Cela est paradoxal avec les vies que nous menons, je suis le premier à m'empresser d'uploader ma vidéo une fois terminée. Toutefois, cette frénésie qui accompagne la finalisation d'une vidéo affecte sérieusement la lucidité et le jugement de la capsule. Prendre son temps est un conseil à suivre pour éviter LA faute d'orthographe ou LA liaison qu'il ne fallait pas faire... faites ce que je dis mais pas ce que je fais en somme... Consultation par un ou plusieurs tiers Montrer son oeuvre à un tiers permet de se détacher de sa progéniture et d'accepter que quelqu'un d'autre la juge. S'il s'agit d'un élève, il n'y a pas la même crainte qu'un adulte. Avoir ces deux regards externes et différents est une bonne façon d'avoir un retour constructif sur la production. Par ailleurs, si vous avez la chance de travailler avec un groupe de collègues, leur communiquer la capsule de façon virtuelle (je veux dire par les réseaux numériques) apporte encore un autre regard, mais cette fois, d'experts. Tester avec une classe Dans la mesure du possible, avant de déployer à une centaine d'élève une capsule, il est pertinent de la tester avec une classe. Observer les réactions pendant la consultation. Avoir une autre écoute aussi, car nous sommes dans un autre contexte. Une fois ces étapes réalisées, on prend souvent conscience des éléments à corriger. Si la force est avec nous, il est toujours temps de modifier les éléments qui méritent des ajustements. Le mot de la fin Cela étant dit, peut-on être totalement satisfait d'une capsule ? Rappelons nous que nous sommes enseignants et non vidéastes, scénaristes, monteurs, cadreurs, ingénieurs du son, designers ! Notre métier est la pédagogie, l'enseignement ! La capsule doit avant tout être le témoin de ces compétences. Choisir ses mots, ses illustrations fait partie de notre métier. Finalement, des apps, disons-le, formidables nous facilitent l'accès à la création numérique et à la mise en voix et en images de ce que nous savons faire, c'est à dire susciter l'intérêt, l'envie d'apprendre. Envisager la capsule ainsi me semble être le fil conducteur à avoir en tête.

      Scénario / But

      Avant toute chose, distinguons deux catégories de capsules : la notion et la situation déclenchante....(cette partie est plus longue que les autres, n'ayez crainte)Pour qui ?Le public à qui l'on s'adresse détermine la façon dont on va s'exprimer. Le niveau de langage, les termes employés doivent être soigneusement choisis pour permettre à tous de comprendre notre propos. Inclure un mot soutenu ou un terme de vocabulaire n'étant pas encore abordé peut apporter de la confusion chez l'apprenant.Toutes ces conditions influeront sur le scénario.Dans quel but ?Le but pédagogique d'une capsule va influer sur le scénario. Si la vidéo a pour but d'introduire une notion, comme une découverte, le scénario sera différent d'une capsule qui cherche à approfondir ou décliner plusieurs traits d'une même notion ou bien encore, une capsule dont le but et de résumer un chapitre. Enfin, une capsule qui aura pour but de déclencher une situation d'apprentissage, aura là encore un scénario différent. Il faut donc bien déterminer le but de la capsule afin de se circonscrire à son but et ne pas empiéter sur d'autres types de capsules.A quel moment ?La capsule peut être utilisée en amont du chapitre d'enseignement mais cela occulte toute recherche, expérience, tâtonnement de la part de l'élève. A moins que la capsule soit utilisée comme élément déclencheur, suscitant questions et expériences.La capsule notion peut être utilisée pour formaliser la notion après avoir tâtonné, mais également pour révision, remédiation et enfin être crée par les élèves tel un chef d'oeuvre.Scénario / planPlusieurs solutions existent pour établir le scénario. Toutefois, on observe des schémas relativement communs. Pour en citer quelques uns :

      • La capsule de cours
      - Présentation directe de la notion - Citation d'un exemple ou de plusieurs - Conclusion résumés. Certains enseignants utilisent des formules telles que "Je retiens que..."
      • La situation impliquant l'émergence de la notion
        Ici, on part de l'expérience, d'un exemple, d'un constat, pour aller vers la notion OU on part du constat, de l'expérience pour induire une situation déclenchante pour l'apprentissage. Dans ce cas, la capsule n'a pas vocation à être un objet d'apprentissage mais un objet déclencheur. On pourra donc détailler le cadre dans lequel les élèves devront évoluer (exemple).

          Scénario / But

          Avant toute chose, distinguons deux catégories de capsules : la notion et la situation déclenchante....(cette partie est plus longue que les autres, n'ayez crainte)Pour qui ?Le public à qui l'on s'adresse détermine la façon dont on va s'exprimer. Le niveau de langage, les termes employés doivent être soigneusement choisis pour permettre à tous de comprendre notre propos. Inclure un mot soutenu ou un terme de vocabulaire n'étant pas encore abordé peut apporter de la confusion chez l'apprenant.Toutes ces conditions influeront sur le scénario.Dans quel but ?Le but pédagogique d'une capsule va influer sur le scénario. Si la vidéo a pour but d'introduire une notion, comme une découverte, le scénario sera différent d'une capsule qui cherche à approfondir ou décliner plusieurs traits d'une même notion ou bien encore, une capsule dont le but et de résumer un chapitre. Enfin, une capsule qui aura pour but de déclencher une situation d'apprentissage, aura là encore un scénario différent. Il faut donc bien déterminer le but de la capsule afin de se circonscrire à son but et ne pas empiéter sur d'autres types de capsules.A quel moment ?La capsule peut être utilisée en amont du chapitre d'enseignement mais cela occulte toute recherche, expérience, tâtonnement de la part de l'élève. A moins que la capsule soit utilisée comme élément déclencheur, suscitant questions et expériences.La capsule notion peut être utilisée pour formaliser la notion après avoir tâtonné, mais également pour révision, remédiation et enfin être crée par les élèves tel un chef d'oeuvre.Scénario / planPlusieurs solutions existent pour établir le scénario. Toutefois, on observe des schémas relativement communs. Pour en citer quelques uns :

          • La capsule de cours
          - Présentation directe de la notion - Citation d'un exemple ou de plusieurs - Conclusion résumés. Certains enseignants utilisent des formules telles que "Je retiens que..."
          • La situation impliquant l'émergence de la notion
            Ici, on part de l'expérience, d'un exemple, d'un constat, pour aller vers la notion OU on part du constat, de l'expérience pour induire une situation déclenchante pour l'apprentissage. Dans ce cas, la capsule n'a pas vocation à être un objet d'apprentissage mais un objet déclencheur. On pourra donc détailler le cadre dans lequel les élèves devront évoluer (exemple).

              Scénario / But

              Avant toute chose, distinguons deux catégories de capsules : la notion et la situation déclenchante....(cette partie est plus longue que les autres, n'ayez crainte)Pour qui ?Le public à qui l'on s'adresse détermine la façon dont on va s'exprimer. Le niveau de langage, les termes employés doivent être soigneusement choisis pour permettre à tous de comprendre notre propos. Inclure un mot soutenu ou un terme de vocabulaire n'étant pas encore abordé peut apporter de la confusion chez l'apprenant.Toutes ces conditions influeront sur le scénario.Dans quel but ?Le but pédagogique d'une capsule va influer sur le scénario. Si la vidéo a pour but d'introduire une notion, comme une découverte, le scénario sera différent d'une capsule qui cherche à approfondir ou décliner plusieurs traits d'une même notion ou bien encore, une capsule dont le but et de résumer un chapitre. Enfin, une capsule qui aura pour but de déclencher une situation d'apprentissage, aura là encore un scénario différent. Il faut donc bien déterminer le but de la capsule afin de se circonscrire à son but et ne pas empiéter sur d'autres types de capsules.A quel moment ?La capsule peut être utilisée en amont du chapitre d'enseignement mais cela occulte toute recherche, expérience, tâtonnement de la part de l'élève. A moins que la capsule soit utilisée comme élément déclencheur, suscitant questions et expériences.La capsule notion peut être utilisée pour formaliser la notion après avoir tâtonné, mais également pour révision, remédiation et enfin être crée par les élèves tel un chef d'oeuvre.Scénario / planPlusieurs solutions existent pour établir le scénario. Toutefois, on observe des schémas relativement communs. Pour en citer quelques uns :

              • La capsule de cours
              - Présentation directe de la notion - Citation d'un exemple ou de plusieurs - Conclusion résumés. Certains enseignants utilisent des formules telles que "Je retiens que..."
              • La situation impliquant l'émergence de la notion
                Ici, on part de l'expérience, d'un exemple, d'un constat, pour aller vers la notion OU on part du constat, de l'expérience pour induire une situation déclenchante pour l'apprentissage. Dans ce cas, la capsule n'a pas vocation à être un objet d'apprentissage mais un objet déclencheur. On pourra donc détailler le cadre dans lequel les élèves devront évoluer (exemple).

                  Scénario / But Avant toute chose, distinguons deux catégories de capsules : la notion et la situation déclenchante....(cette partie est plus longue que les autres, n'ayez crainte) Pour qui ?Le public à qui l'on s'adresse détermine la façon dont on va s'exprimer. Le niveau de langage, les termes employés doivent être soigneusement choisis pour permettre à tous de comprendre notre propos. Inclure un mot soutenu ou un terme de vocabulaire n'étant pas encore abordé peut apporter de la confusion chez l'apprenant.Toutes ces conditions influeront sur le scénario.Dans quel but ?Le but pédagogique d'une capsule va influer sur le scénario. Si la vidéo a pour but d'introduire une notion, comme une découverte, le scénario sera différent d'une capsule qui cherche à approfondir ou décliner plusieurs traits d'une même notion ou bien encore, une capsule dont le but et de résumer un chapitre. Enfin, une capsule qui aura pour but de déclencher une situation d'apprentissage, aura là encore un scénario différent. Il faut donc bien déterminer le but de la capsule afin de se circonscrire à son but et ne pas empiéter sur d'autres types de capsules.A quel moment ?La capsule peut être utilisée en amont du chapitre d'enseignement mais cela occulte toute recherche, expérience, tâtonnement de la part de l'élève. A moins que la capsule soit utilisée comme élément déclencheur, suscitant questions et expériences.La capsule notion peut être utilisée pour formaliser la notion après avoir tâtonné, mais également pour révision, remédiation et enfin être crée par les élèves tel un chef d'oeuvre.Scénario / planPlusieurs solutions existent pour établir le scénario. Toutefois, on observe des schémas relativement communs. Pour en citer quelques uns :

                  • La capsule de cours
                  - Présentation directe de la notion - Citation d'un exemple ou de plusieurs - Conclusion résumés. Certains enseignants utilisent des formules telles que "Je retiens que..."
                  • La situation impliquant l'émergence de la notion
                    Ici, on part de l'expérience, d'un exemple, d'un constat, pour aller vers la notion OU on part du constat, de l'expérience pour induire une situation déclenchante pour l'apprentissage. Dans ce cas, la capsule n'a pas vocation à être un objet d'apprentissage mais un objet déclencheur. On pourra donc détailler le cadre dans lequel les élèves devront évoluer (exemple).

                        Une notion par capsuleD'une façon générale, il est préférable de n'inclure qu'une notion dans la vidéo pédagogique. Néanmoins, selon le public cible, on pourra développer une notion sous toutes (ou certaines) de ses formes.

                        Quelles apps ? La liste des apps permettant la réalisation de capsules est longue comme le bras. Si je devais me limiter à deux outils, je pencherais pour un outil permettant de faire le canevas et un éditeur vidéo. Adobe Spark Video qui est maintenant quasi multi plateforme (iOS, window et mac via Chrome) permettra de créer le canevas principal. Il faudra ensuite utiliser un logiciel de montage vidéo afin de rythmer le montage, de couper les temps morts, accélérer les transitions si besoin...Pour ce type de logiciels.apps, je recommande la consultation des sites de Ticeman pour trouver les outils adaptés à votre configuration. Citons malgré tout iMovie pour iOS, Video Pad sur Android, Movie Maker sur Windows - par exemple. Pléthore de tutos accompagnent l'usage de ces apps.

                        La règle des 2 minutes La règle des deux minutes contraint à se limiter dans les explications. Selon le but de la capsule, on s'efforcera de n'expliciter que les éléments essentiels. Tout doit être pensé minutieusement pour gagner du temps : transitions, durée d'affichage, texte (prononcé ou écrit) évidemment... Notons que selon le type de notion abordé, la règle des 2 minutes ne peut pas toujours s'appliquer. Il sera opportun d'adapter en fonction des situations. Néanmoins, se rompre à cet exercice peut être un défi créateur. Pour exemple, François Jourde expose des concepts philosophiques dans des vidéos d'une trentaine de secondes tandis que @davidlemusico expose en "Une minute chrono" des tutoriels.

                        Montage vidéo Tout ce qui est temps d'attente est occasion de regarder son smartphone et son statut Facebook (côté apprenant). L'intérêt de la capsule est la possibilité de pouvoir revoir, revenir en arrière, mettre pause. On notera au passage que même si cela parait évident, il est opportun de rappeler ces possibilités aux auditeurs des capsules. De fait, le rythme peut être soutenu (ou pas). On peut parler vite ou laisser peu de respiration. Les respiration peuvent même, pour certaines, être coupées au montage si l'on veut enchainer les éléments les uns après les autres. Les transitions d'une diapo à l'autre gagnent à être succinctes et accompagnées d'un petit bruitage pour susciter l'attention...visuelle. Une flèche qui apparait accompagnée d'un petit sweeep éveille l'ouïe et la vue veut savoir quel est l'indicateur visuel accompagnant cette "notification" sonore. Au sujet du débit vocal, ce n'est pas non plus une course mais il faut garder en tête l'idée de la dynamique et d'un rythme qui avance, plutôt qu'une perte de souffle et des pauses trop longues. Utiliser les bruitages comme cité est une façon de faire une pause vocale pour mettre le focus sur le pointage d'un élément (pointage auditif et visuel donc). Une fois encore, il faut adapter cela au contexte et savoir utiliser le silence, le débit vocal et les bruitages lorsque ceux-ci sont nécessaires. Dans tous les cas, penser/planifier le silence, les respirations, les sons et les phases de débit ininterrompues sont les ingrédients permettant de créer un scénario vivant afin de rythmer le montage. Les meilleurs exemples sont surement les vidéos de Youtubeurs (Norman, Cyprien, Squeezie). Tous ont une façon bien à eux de parler et vous noterez qu'ils n'inspirent qu'à de rares exceptions (sauf effet théatral). Tout est coupé au montage !

                          Voix / son / musique Le péché mignon d'un grand nombre de capsules.... Voix La diction, l'intonation, le débit, l'articulation, sont autant de composantes à prendre en compte. Que l'on adopte un rythme rapide ou non, l'intelligibilité du propos est primordiale. Certains ont besoin d'écrire tout ce qu'ils vont dire. Penser malgré tout à jouer ce texte. Un texte destiné à être parlé n'est pas un texte destiné à être écrit. il faut donc écrire en pensant à la façon dont ce sera prononcé. Une voix pleine (non chuchotée) a plus de chance de passer dans l'enregistrement qu'une voix non timbrée. Il faut tout faire pour éviter la monotonie sonore. Moduler l'intonation, la hauteur, permet de donner vie au discours. Enfin, dans la mesure du possible, on peut faire intervenir plusieurs (deux) interlocuteurs. Une voix féminine et une masculine, par exemple, auxquels on associe un rôle précis. Prise de son Par pitié prenez soin de la qualité sonore !!!!! Enregistrer dans un endroit calme. Préférer une pièce de taille moyenne (chambre). Essayer de réaliser toutes les prises audio au même moment, dans la même pièce, avec le même micro, dans la même position. Tout enregistrement supplémentaire ne sera jamais exactement pareil. D'où l'importance de préparer son texte en amont, au risque d'avoir des enregistrements vocaux différents les uns les autres créant un manque d'égalisation sonore. Les micros natifs des ordinateurs et les kits mains libres sont de façon générale, mauvais. Mais si l'on ne dispose que de ces matériaux... Voici malgré tout quelques références : Blue Yeti, iRig Mic Voice, iRig Mic HD, iRig Mic Lav, iQ5 (que pour iOS), iRig Mic studio. Musique Doit-il y avoir de la musique ou non ? C'est un débat. On peut aussi en mettre ponctuellement, lors des transitions, des changements de section, en intro, en fin. Il faut tester et observer si cela nuit à l'intelligibilité du discours. On peut aussi mettre une musique de fond et l'arrêter lorsque l'on veut focaliser l'attention sonore sur un mot ou une phrase précise. En tous les cas, si musique il y a, veiller à ce que son volume n'outrepasse pas la voix !! Pour terminer, les apps proposent en général de la musique libre de droit, veiller à ce point, c'est important.

                          Sérieux ou théâtral ? A l'instar des Youtubeurs il est possible d'adopter un jeu d'acteur dans ses capsules. Cela n'est pas une obligation mais dans tous les cas, il ne faut pas oublier le contenu. D'expérience, les vidéos incluant un jeu d'acteur récoltent un franc succès mais nécessitent la répétition du visionnage pour saisir la profondeur pédagogique ;-). Cela étant dit, les apprenants y reviennent plus facilement qu'une capsule "sérieuse". Exemple de capsule incluant du théâtral.

                          Attrait visuel Pour l'image comme la vidéo, les deux médias doivent attirer le regard. Cela ne signifie pas forcément que l'on doit animer de façon excessive l'écran que l'apprenant consulte, mais il est fortement conseillé d'adopter des réflexes visuels séduisants. Séduisants mais aussi épurés. Plus il y a d'informations à l'écran plus l'information principale est noyée. Mieux vaut donc mettre un ou deux mots accompagnés d'une image ou d'une icône (banque d'icônes) pour ensuite changer de diapo et aborder un autre élément. En fin de capsule, on pourra résumer l'ensemble. Il faudra donc éviter de faire apparaitre point par point les éléments détaillant une notion et surtout proscrire la rédaction de phrases complètes. Car l'apprenant qui consulte la vidéo devra faire un choix entre la lecture et l'écoute... Un point important : outre la nécessité d'utiliser vos propres images ou des images libres de droits, il est indispensable d'utiliser des supports visuels de qualité. Optez pour des images "grandes tailles" dans la recherche Google plutôt qu'une "vulgaire" capture d'écran qui sera plus que moche dans une vidéo HD... Exemples de visuels : - Nicolas Martello a adopté un type de présentation fixe en ne présentant qu''une diapo par notion présentée dans son dictionnaire des notions musicales. Des apparitions viennent compléter l'information mais l'ensemble est quasi-statique. - François Lamoureux a adopté un style commun à toutes les diapos mais change de diapo ou annote ses diapos au gré des besoins d'une explication.

                          Avant le partage il y a l'export ! Exporter dans la meilleure qualité possible. Les lecteurs adaptent la qualité à l'écran qui lit la vidéo. En ce qui concerne le partage, a vidéo se destine à priori à deux catégories de public : des apprenants, la communauté éducative. Ce qui prévaut est l"accessibilité de vitre contenu. Si votre ENT est excellent, déposez y la vidéo. S'il est défaillant, déposez les vidéo sur une plateforme. Le choix des plateformes dépend u niveau de diffusion que l'on vise. Pour une diffusion limitée (et intégrable par un iFrame, dans un ENT), on peut utiliser Google Drive. Pour une diffusion massive, on privilégiera les plateformes que sont youtube et Viméo.

                          Partage / Export Avant le partage il y a l'export ! Exporter dans la meilleure qualité possible. Les lecteurs adaptent la qualité à l'écran qui lit la vidéo. En ce qui concerne le partage, a vidéo se destine à priori à deux catégories de public : des apprenants, la communauté éducative. Ce qui prévaut est l"accessibilité de vitre contenu. Si votre ENT est excellent, déposez y la vidéo. S'il est défaillant, déposez les vidéo sur une plateforme. Le choix des plateformes dépend u niveau de diffusion que l'on vise. Pour une diffusion limitée (et intégrable par un iFrame, dans un ENT), on peut utiliser Google Drive. Pour une diffusion massive, on privilégiera les plateformes que sont youtube et Viméo.